Concessionnaire du Rhône et premier producteur français d’électricité 100% renouvelable, CNR se lance dans l’agrivoltaïsme avec un projet expérimental mené en partenariat avec le lycée horticole de Dardilly. En déployant des panneaux solaires mobiles et pilotables au-dessus de différentes cultures agricoles qui souffrent du changement climatique, CNR va ainsi jumeler l’agriculture et la production d’énergie : ça tombe bien, cela fait partie des 2 missions historiques de CNR.
Ce projet innovant de recherche, d’un montant de plus de 1 million d’euros et subventionné à 40% par la Région Auvergne-Rhône- Alpes, vise à explorer les bénéfices agricoles et agronomiques de structures agrivoltaïques : création et gestion d’un microclimat, limitation du stress hydrique des plantes, protection des fruits et fleurs fragiles de la grêle et de la pluie, ou encore utilisation des structures hautes pour y installer des filets anti-insectes et pouvoir cultiver en agriculture biologique. La filière est prometteuse et doit être étudiée ! Menée en partenariat avec l'EPLEFPA de Lyon-Dardilly-Ecully, cette expérimentation verra dès 2021 plus de 3 000 m2 de cultures qui seront ombrées de panneaux photovoltaïques. A côté, la même surface, nue, servira de parcelle témoin afin d’évaluer les bénéfices apportés par l’agrivoltaïsme. Un suivi scientifique est prévu sur trois années : « On va s’appuyer sur ce projet pour essayer d’imaginer un dispositif reproductible et rentable. Il y a une cohabitation entre deux productions, d’un côté agricole, de l’autre électrique, on veut trouver le meilleur équilibre pour les deux », confie Héléna Wagret, chef de projet à CNR. Ces dernières vont partager un même outil agrivoltaïque, qui aura pour priorité d’être au service des besoins agricoles : « CNR souhaite accompagner cette nouvelle filière qu’est l’agrivoltaïsme en tant que concessionnaire du Rhône, tout en apportant ses compétences en tant que développeur solaire. Nous souhaitons avant tout explorer le potentiel d’un outil agricole au service du secteur agricole », explique Héléna Wagret qui complète : « Nous nous intéressons plus particulièrement aux problématiques de la ressource eau, et souhaitons que l’agrivoltaïsme soit un outil complémentaire à une irrigation de précision, pour une conciliation plus accrue des usages de l’eau, indispensable en ce contexte de changement climatique ».
A travers cette démarche inscrite dans le cadre de ses plans de mission d’intérêt général, CNR soutient le développement de solutions innovantes pour faire face aux défis liés au changement climatique. CNR, dont une des missions historiques est d’accompagner l’usage agricole de l’eau, s’intéresse ainsi particulièrement aux solutions qui limiteraient le stress hydrique des cultures.